1. Brame de la conscience transpercée par des lueurs éphèmeres.
- La forme ronde de la plage révêle le visage de l'ile.
- L'attraction du néant m'entraine dans une rotation sans fin.
- Le rivage où j'ai rencontré la beauté échouée, n'est pas sans m'évoquer un sablier brisé.
Une vague d'amour me submerge et tente de m'emporter vers la liberté.
(A Suivre)
2. Pourquoi ne pas réssuciter à présent ?
Approchons nous, pour n'être plus des images incertaines.
Approche toi, mouille tes cheveux pour laver le sang séché de mes orifices.
Approche toi, ne dis rien pour entendre le battement de mon coeur.
Fantome qui ressort des limbes pour te regarder droit dans les yeux.
Approche toi, pour que mes cheveux mouillés puissent laver le sang séché de tes orifices.
Approche toi, pour que j'entende battre nos coeur en choeur.
Fantomes qui ressortent des limbes pour se toucher nos peaux à nos pieds.
Approchons nous, histoire de voir si le dialogue de nos corps écrit une histoire.
3. Qu'est devenue l'Aube ?
On dit que son coeur est enterré au pays des songes là où le temps n'existe pas.
Ma langue aiguisée a fendu le soleil avant qu'il ne soit levé
et il ne reste que le sang.
Je vois au travers de mes mains tendues le souvenir de l'aube.
Le rouge à tourné au noir quand la surface s'est éloignée,
au fond je reste en plein jour plongé dans la nuit.
L'aube est un peu de toi, un peu de moi, quand nous oublions nos frontières.
Notre temps s'est replié comme un corps meurtri pour disparaitre,
semblant n'avoir jamais existé.
Pourtant le souvenir de l'aube continue de me ronger sans fin.
4. Peau et pores.
Quand je suis le silence
de nouveau l'amour
traverse mon cocon d'illusions.
La surface est perméable dès que j'oublie sa frontière.
Je reprends ma place en ton sein.
Une goutte de toi m'a touché
et m'a réveillé,
dès lors l'illusion de la solitude
a volé en éclats.
Je suis avec toi.
Je me souviens de m'être endormi à tes cotés.
Le temps qui me sépare de toi n'est qu'un rêve...
5. La rébellion du poète.
La foule demande,
des poèmes égarés,
qui fusent en tous sens,
décallés comme le poison et l'éternité,
seulement de ma plume,
il ne coule que du sang.
Dans mon cirque en plein air,
je refuse de jouer la fantaisie.
Dans ma gueule de fauve,
je trouve ce qui est au dela,
de la parole.
Le cri de l'âme.
Le son nu.
La vibration que rien ne peut masquer.
Etre n'est pas écrire,
mais tracer avec conscience sa vie,
mettre dans sa geste,
toute sa volonté
et fendre la foule
comme avec une étrave.
6. L'amour libre.
Je pourrais l'appeler vie ou éveil, mais elle a un nom que je garde secret.
Si j'étais une source, elle me ferait jaillir.
J'ai cessé de jouer des mots quand j'ai commencé à jouir de la vie.
Décrire la beauté c'est signer son arret de mort.
Si j'étais une pierre, elle me ferait bondir.
J'ai cessé de la dessiner quand j'ai compris qu'un concept n'a de sens que s'il prend forme dans la vie.
Les barreaux dorée de la cage démontée sont devenus des brindilles dans notre nid.
Si j'étais un arbre, elle me ferait courir.
J'ai cessé de parler quand j'ai voulu l'entendre murmurer.
J'ai cessé de l'attendre quand j'ai voulu qu'elle puisse venir.
J'ai cessé de m'agiter quand j'ai voulu la toucher.
J'ai cessé de croire à un idéal quand j'ai voulu la rencontrer.
J'ai cessé de me laisser bercer par le cours du destin quand j'ai trouvé ma raison d'être.
7. Peu avant la promesse de l'Aube.
J'étais sur le point de m'évanouir.
J'étais si fragile.
Elle a retenu son souffle,
le temps de me construire un corps.
Mon coeur aimait comme un aimant,
maintenant il brule comme un feu végétal.
Elle seule peut me contenir.
J'étais prisonnier d'un miroir.
A chaque racine de mes pensées qui poussait une fleur apparaissait.
Mon regard se perdait dans ce miroir de l'esprit.
Les fleurs mimétiques projetaient un voile tissé de mon passé,
qui me masquait la vie,
empêchant tout contact réel.
Elle est restée immobile,
le temps de me révéler la danse des leurres.
Mes yeux ne voyaient qu'une projection,
maintenant ils caressent le présent avec l'intensité du feu.
Elle seule peut me toucher.
(Elle seule a pu me délivrer.)
8. L'évidence nue.
Ce que je prenais pour l'aube,
c'est la façon dont chatoient nos couleurs
quand nous nous rencontrons.
Reunis nous sommes un jardin d'être,
une utopie réalisée,
merveille de diversité,
sans cesse changeante,
ample de tout les paradoxes,
libre comme un choix conscient.
Une promesse renouvelée chaque instant,
le souvenir d'une caresse qui ne s'estompe que le temps de se reproduire,
qui prend conscience à chaque inspiration et s'offre à chaque expiration.
2 doigts sur 4 lèvres...
La rencontre de deux êtres, en qui le corps et l'esprit, se rencontrent enfin.
Le lotus aux milles pétales est à la fois bourgeon, fleur épanouie et fleur fanée aussi, il est chaque instant du cycle perpétuelle de la vie, quand délivrer de la peur, on réalise que l'illusion n'a plus prise sur nous.
Je croyais avancer sur l'eau,
pourtant je remontais le temps jusqu'au présent.
Elle n'etait pas une simple destination, nous avançions juste en coeur,
alors nos chemins se sont croisés.
Je sentais le champ des possibles se developper de façon exponentielle.
Rien ne m'importait plus à présent que de la connaitre.
Je devenais une simple liberté qui s'offrait à mon coeur.
Etre à porté de sa main pour être enfin ensemble.
La projection du film à prit fin, alors la vie à commencée, notre vie.
9. Aucun plaisir ne rivalise avec la sensation de cet amour.
A mesure que se rapprochait l'heure,
je sentais la sève monter en moi,
statue trop longtemps restée à l'abandon,
je découvrais l'amour comme si ce fut la première fois.
C'était comme si ma peau de pierre,
était devenue les murs de ma prison,
désormais face à cette joie sans pareille,
elle se morcellait comme argile au soleil.
Dans la salle en ruine, entre les murs éffondrés,
ta présence comme une évidence,
l'écho de ton appel résonne encore
puis le feu d'artifice sensoriel tourbillone
et je réalise que c'est cela la vie.
Aspirer à tous les possibles tant que je les partage avec toi.
Aspirer à toutes les émotions tant que je les partage avec toi.
Aspirer à connaitre l'amour ensemble et à le délivrer comme ils nous a délivrer.
Je ne connais pas le futur,
mais le présent que je vis,
est un bonheur indicible
sans leurre, ni peur,
un avant gout d'un avenir possible.
Libre à toi de me rencontrer.
Qui tu es, aucun mot ne peut le traduire,
mais chaque fois que mes lèvres osent fredonner,
je crois qu'on t'entend mêlée à l'amour.
- La forme ronde de la plage révêle le visage de l'ile.
- L'attraction du néant m'entraine dans une rotation sans fin.
- Le rivage où j'ai rencontré la beauté échouée, n'est pas sans m'évoquer un sablier brisé.
Une vague d'amour me submerge et tente de m'emporter vers la liberté.
(A Suivre)
2. Pourquoi ne pas réssuciter à présent ?
Approchons nous, pour n'être plus des images incertaines.
Approche toi, mouille tes cheveux pour laver le sang séché de mes orifices.
Approche toi, ne dis rien pour entendre le battement de mon coeur.
Fantome qui ressort des limbes pour te regarder droit dans les yeux.
Approche toi, pour que mes cheveux mouillés puissent laver le sang séché de tes orifices.
Approche toi, pour que j'entende battre nos coeur en choeur.
Fantomes qui ressortent des limbes pour se toucher nos peaux à nos pieds.
Approchons nous, histoire de voir si le dialogue de nos corps écrit une histoire.
3. Qu'est devenue l'Aube ?
On dit que son coeur est enterré au pays des songes là où le temps n'existe pas.
Ma langue aiguisée a fendu le soleil avant qu'il ne soit levé
et il ne reste que le sang.
Je vois au travers de mes mains tendues le souvenir de l'aube.
Le rouge à tourné au noir quand la surface s'est éloignée,
au fond je reste en plein jour plongé dans la nuit.
L'aube est un peu de toi, un peu de moi, quand nous oublions nos frontières.
Notre temps s'est replié comme un corps meurtri pour disparaitre,
semblant n'avoir jamais existé.
Pourtant le souvenir de l'aube continue de me ronger sans fin.
4. Peau et pores.
Quand je suis le silence
de nouveau l'amour
traverse mon cocon d'illusions.
La surface est perméable dès que j'oublie sa frontière.
Je reprends ma place en ton sein.
Une goutte de toi m'a touché
et m'a réveillé,
dès lors l'illusion de la solitude
a volé en éclats.
Je suis avec toi.
Je me souviens de m'être endormi à tes cotés.
Le temps qui me sépare de toi n'est qu'un rêve...
5. La rébellion du poète.
La foule demande,
des poèmes égarés,
qui fusent en tous sens,
décallés comme le poison et l'éternité,
seulement de ma plume,
il ne coule que du sang.
Dans mon cirque en plein air,
je refuse de jouer la fantaisie.
Dans ma gueule de fauve,
je trouve ce qui est au dela,
de la parole.
Le cri de l'âme.
Le son nu.
La vibration que rien ne peut masquer.
Etre n'est pas écrire,
mais tracer avec conscience sa vie,
mettre dans sa geste,
toute sa volonté
et fendre la foule
comme avec une étrave.
6. L'amour libre.
Je pourrais l'appeler vie ou éveil, mais elle a un nom que je garde secret.
Si j'étais une source, elle me ferait jaillir.
J'ai cessé de jouer des mots quand j'ai commencé à jouir de la vie.
Décrire la beauté c'est signer son arret de mort.
Si j'étais une pierre, elle me ferait bondir.
J'ai cessé de la dessiner quand j'ai compris qu'un concept n'a de sens que s'il prend forme dans la vie.
Les barreaux dorée de la cage démontée sont devenus des brindilles dans notre nid.
Si j'étais un arbre, elle me ferait courir.
J'ai cessé de parler quand j'ai voulu l'entendre murmurer.
J'ai cessé de l'attendre quand j'ai voulu qu'elle puisse venir.
J'ai cessé de m'agiter quand j'ai voulu la toucher.
J'ai cessé de croire à un idéal quand j'ai voulu la rencontrer.
J'ai cessé de me laisser bercer par le cours du destin quand j'ai trouvé ma raison d'être.
7. Peu avant la promesse de l'Aube.
J'étais sur le point de m'évanouir.
J'étais si fragile.
Elle a retenu son souffle,
le temps de me construire un corps.
Mon coeur aimait comme un aimant,
maintenant il brule comme un feu végétal.
Elle seule peut me contenir.
J'étais prisonnier d'un miroir.
A chaque racine de mes pensées qui poussait une fleur apparaissait.
Mon regard se perdait dans ce miroir de l'esprit.
Les fleurs mimétiques projetaient un voile tissé de mon passé,
qui me masquait la vie,
empêchant tout contact réel.
Elle est restée immobile,
le temps de me révéler la danse des leurres.
Mes yeux ne voyaient qu'une projection,
maintenant ils caressent le présent avec l'intensité du feu.
Elle seule peut me toucher.
(Elle seule a pu me délivrer.)
8. L'évidence nue.
Ce que je prenais pour l'aube,
c'est la façon dont chatoient nos couleurs
quand nous nous rencontrons.
Reunis nous sommes un jardin d'être,
une utopie réalisée,
merveille de diversité,
sans cesse changeante,
ample de tout les paradoxes,
libre comme un choix conscient.
Une promesse renouvelée chaque instant,
le souvenir d'une caresse qui ne s'estompe que le temps de se reproduire,
qui prend conscience à chaque inspiration et s'offre à chaque expiration.
2 doigts sur 4 lèvres...
La rencontre de deux êtres, en qui le corps et l'esprit, se rencontrent enfin.
Le lotus aux milles pétales est à la fois bourgeon, fleur épanouie et fleur fanée aussi, il est chaque instant du cycle perpétuelle de la vie, quand délivrer de la peur, on réalise que l'illusion n'a plus prise sur nous.
Je croyais avancer sur l'eau,
pourtant je remontais le temps jusqu'au présent.
Elle n'etait pas une simple destination, nous avançions juste en coeur,
alors nos chemins se sont croisés.
Je sentais le champ des possibles se developper de façon exponentielle.
Rien ne m'importait plus à présent que de la connaitre.
Je devenais une simple liberté qui s'offrait à mon coeur.
Etre à porté de sa main pour être enfin ensemble.
La projection du film à prit fin, alors la vie à commencée, notre vie.
9. Aucun plaisir ne rivalise avec la sensation de cet amour.
A mesure que se rapprochait l'heure,
je sentais la sève monter en moi,
statue trop longtemps restée à l'abandon,
je découvrais l'amour comme si ce fut la première fois.
C'était comme si ma peau de pierre,
était devenue les murs de ma prison,
désormais face à cette joie sans pareille,
elle se morcellait comme argile au soleil.
Dans la salle en ruine, entre les murs éffondrés,
ta présence comme une évidence,
l'écho de ton appel résonne encore
puis le feu d'artifice sensoriel tourbillone
et je réalise que c'est cela la vie.
Aspirer à tous les possibles tant que je les partage avec toi.
Aspirer à toutes les émotions tant que je les partage avec toi.
Aspirer à connaitre l'amour ensemble et à le délivrer comme ils nous a délivrer.
Je ne connais pas le futur,
mais le présent que je vis,
est un bonheur indicible
sans leurre, ni peur,
un avant gout d'un avenir possible.
Libre à toi de me rencontrer.
Qui tu es, aucun mot ne peut le traduire,
mais chaque fois que mes lèvres osent fredonner,
je crois qu'on t'entend mêlée à l'amour.