La machine mentale partie en roue libre
dans un des ses boucles
dont elle a le secret
Je sens mes cheveux qui m'entrainent,
mes ongles qui ripent tandis que je me vautre,
essayant de me maculer plus encore
Les sens comme fous.
Saigner sans pouvoir s'arrêter,
courir à même la rue,
nu
Les mains comme folles.
La poitrine transpercée,
d'innombrables poignards entre les cotes,
blessé
La langue comme folle.
Hurler en silence
le corps cassé à même le sol
exsangue
Je me ramasse dans un recoin de mon esprit,
petite boule de rien,
avec mes yeux qui guettent au loin,
l'image idéal du bouddha délivré de sa chair.
A Damaris la femme qui regarde ce spectre hanté.
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