jeudi 27 septembre 2012

L'appendice rétracté.

La machine mentale partie en roue libre
dans un des ses boucles
dont elle a le secret

Je sens mes cheveux qui m'entrainent,
mes ongles qui ripent tandis que je me vautre,
essayant de me maculer plus encore

Les sens comme fous.

Saigner sans pouvoir s'arrêter,
courir à même la rue,
nu

Les mains comme folles.

La poitrine transpercée,
d'innombrables poignards entre les cotes,
blessé

La langue comme folle.

Hurler en silence
le corps cassé à même le sol
exsangue

Je me ramasse dans un recoin de mon esprit,
petite boule de rien,
avec mes yeux qui guettent au loin,
l'image idéal du bouddha délivré de sa chair.


A Damaris la femme qui regarde ce spectre hanté.
D'autres poèmes sont disponibles ici http://www.inlibroveritas.net/auteur7278.html

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