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vendredi 15 février 2013

Carnet de simples chants.(updated)

Ne pleure pas pour moi,
j'ai beau avoir les yeux brulés,
je sais bien où je vais,
je serai plus léger,
je pourrai m'envoler,
vers d'autres horizons
et finir cette chanson...

Une simple chanson d'adieux.

Ne pleure pas pour moi,
j'ai beau avoir les yeux bandés,
je sais bien où je vais,
je serai plus léger,
je pourrai passer
au travers
et finir cette chanson...

Une simple chanson d'amour.







*



Je n'arrive pas à oublier.

Je voudrais fermer mes yeux,
ne plus respirer,

ne plus sentir les lames dans mon ventre,

m'étendre dans le noir,
laisser la chaleur repartir.

L'esprit finira bien par se décrocher.


*

Black mirror
Over the souls
Calling them into the pit
In the never ending sleep
Under the stroke of forgiveness

Espejo negro
Sobre las almas
Llamando al abismo
En el sueño de nunca acabar
En el marco del golpe de perdón

*

Life is so sad,
Life is so sad,
And the world is so cruel,
Oh the world is so cruel,

but the world is what we do,
but the world is what we do,

we always have the choise
and often make the wrong one.

La vida es tan triste,
La vida es tan triste,
Y el mundo es tan cruel,
Y el mundo es tan cruel,

pero el mundo es lo que hacemos,
pero el mundo es lo que hacemos,

siempre tenemos la elección
ya menudo hacen la equivocada.


(A suivre)
(ASB pour coz chope, oui mon palpitant altere ma raison systématiquement en ta présence ;))
Derrière mon miroir, je regarde ta beauté tragique,
écoute la seule voix qui m'ébranle,
ma soeur je sais et ne sais pas à la fois,
on est comme ensorcelés,
nous sommes audelà de la compréhension humaine.

J'espère que demain on se touchera, on rigolera, on fera sourde cette joie unique.
Et le maléfice se brisera, le miroir redeviendra une simple vitre.

Te souviens tu du cœur révélateur cette nouvelle qui parlais déjà d'eux deux ?

A mon avis la distance est juste un artifice car l'orgasme est le point de départ et s'étend déjà de toute part, merveilleuse radiation.
Il y en avais une autre qui était plus théâtrale où se mêlaient encore eros et thanatos comme deux reflets.
Même que la encore comme dans un compte elle s'achevait par un baiser irrésistible.
Évidement avec mon bandeau de funambule cela ne parait pas simple, mais quelque soit le chemin, par terre, mer, air ou astral, je rêve du jour du dénouement. 

mercredi 3 octobre 2012

Nuée Ardente

Drogué au dernier degré
j'ai passé des heures
à chasser les lueurs
qui s'accrochaient
dans les éclats
d'un miroir fragmenté

un peu comme un chat
l'aurait fait avec des insectes
collé derrière une vitre
j'aurais eu plus de chance
avec leurs ombres

aujourd'hui j'essaie de me glisser
par la fente
je pousse en tous sens
cherchant à franchir
la frontière de verre

est ce que demain
je regretterai la traversé
les doigts couverts
de poudre lumineuse

incapable de retenir ma langue
même pour que perdure
le souvenir de la nuée
?

Morne (extrait du carnet "Âpre est la faim" 2010-2011)

Prophétie de l'AME

Je sais qu'un jour du fond de l'Ame viendra
l'apaisant abandon du vertige
Quand je serais sûr d'avoir vu tomber
La raison
Quand je serai sûr que le puits n'a pas de fond
Je saurai d'où vient le doute
Je pourrai abandonner mon Ame
aux limbes, à l'immobilité du mouvement
J'abandonnerai mes ailes
et j'élèverai m'a peine
jusqu'à ce qu'elle puisse
vous éclairer
que vous voyez l'abime de l'Ame
le lien universel


le monde deviendra immobile, il bavera sa peine
jusqu'à l'exécution des bourreaux
jusqu'à la paix de l'Ame
l'oubli du cri de douleur de ceux qui ont connu
de ceux qui ont voulu s'échapper mais ont été retenus
si longtemps
qu'ils ne se sont pas aperçus
le temps venu
que le mouvement inclus l'inertie
que le repos est un rêve renouvelé


que leurs yeux brulés ne pouvaient voir
le vide
mais qu'ils pouvaient sentir leur cœur battre vide
comme un écho à l'âme souffrance
j'ai pris l'arme qui m'était offerte
et j'ai extrait
l'Ame de mon corps
pour la connaitre

de sa connaissance est née la faculté de créer
j'ai créé des facultés qui ont créé la fatuité
hhgh hg uu i o prokkkdiu syyz^id)didkfmfjghsos^zd eeyfhrht i i p h hj k hl
lhifi hflnbnng,g;r;,e! llir c LoW FI 2 IMP BILE
impo sible neen

Morne

(Poème écrit à la machine à écrire sur un papier calque vers 2000)

jeudi 27 septembre 2012

L'appendice rétracté.

La machine mentale partie en roue libre
dans un des ses boucles
dont elle a le secret

Je sens mes cheveux qui m'entrainent,
mes ongles qui ripent tandis que je me vautre,
essayant de me maculer plus encore

Les sens comme fous.

Saigner sans pouvoir s'arrêter,
courir à même la rue,
nu

Les mains comme folles.

La poitrine transpercée,
d'innombrables poignards entre les cotes,
blessé

La langue comme folle.

Hurler en silence
le corps cassé à même le sol
exsangue

Je me ramasse dans un recoin de mon esprit,
petite boule de rien,
avec mes yeux qui guettent au loin,
l'image idéal du bouddha délivré de sa chair.


A Damaris la femme qui regarde ce spectre hanté.
D'autres poèmes sont disponibles ici http://www.inlibroveritas.net/auteur7278.html