vendredi 28 septembre 2012

Christine Hardy ou la poésie cognitive à l'origine d'un voyage multidimensionnel

La meilleure façon de présenter Christine Hardy me semble de laisser le lien de son site internet , même si on y trouve peu d'informations, son parcours fais sens au regard de sa poésie originelle.

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Apprendre un art
Dans la théorie sémantique, apprendre revient ainsi à tisser de nouveaux liens, à créer de nouveaux réseaux de liens (link-clusters) et à sélectionner des chemins nouveaux au sein du réseau constituant la constellation sémantique. En ce sens, il n’y a aucune différence entre expérimenter quelque chose de nouveau, créer un réseau de liens, et apprendre. Chez un artiste la SeCo rassemblant son œuvre sera réactivée, modifiée et affinée à travers chaque nouvelle expérience créative – et ce, même lorsque cet artiste aura atteint la pleine maîtrise de son art.
Ainsi, l’apprentissage d’un art n’a pas grand chose à voir avec la formulation et la fixation d’un savoir ; il s’agit plutôt de l’élaboration complexe d’une connaissance heuristique, ce qui implique des changements continus et l’auto-organisation. Les processus sous-tendant l’apprentissage ne font appel ni à des paires rigides Stimulus/Réponse, ni à des constructions de type séquentiel/rationnel (comme dans les programmes d’ordinateur); ce sont bien plutôt des processus connectifs qui déclenchent l’interaction mutuelle de nombreuses forces.
Il est possible qu’apprendre un art soit en fait un des apprentissages les plus complexes qui soit, dans la mesure où gestes et contrôle moteur doivent être progressivement coordonnés à des concepts, des sentiments, ainsi qu’à la sensorialité. Cela demande de saisir des patterns généraux tout autant que d’expérimenter des états créatifs. Toute répétition et imitation sont d’ailleurs généralement déconseillées par les professeurs d’art, alors qu’au contraire l’accent est mis sur les sentiments, l’imagination et les états créatifs.
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Si vous souhaitez poursuivre cette lecture autant le faire en musique

En attendant que je retrouve son livre de poèmes cette interprétation musicale de Parrhesia Sound System permet de les écouter de vive voix.


Infinite Landscapes Extract from ed end on Vimeo.
 

jeudi 27 septembre 2012

L'appendice rétracté.

La machine mentale partie en roue libre
dans un des ses boucles
dont elle a le secret

Je sens mes cheveux qui m'entrainent,
mes ongles qui ripent tandis que je me vautre,
essayant de me maculer plus encore

Les sens comme fous.

Saigner sans pouvoir s'arrêter,
courir à même la rue,
nu

Les mains comme folles.

La poitrine transpercée,
d'innombrables poignards entre les cotes,
blessé

La langue comme folle.

Hurler en silence
le corps cassé à même le sol
exsangue

Je me ramasse dans un recoin de mon esprit,
petite boule de rien,
avec mes yeux qui guettent au loin,
l'image idéal du bouddha délivré de sa chair.


A Damaris la femme qui regarde ce spectre hanté.
D'autres poèmes sont disponibles ici http://www.inlibroveritas.net/auteur7278.html

Quelle est la différence entre une boussole et la roulette russe ?

Aujourd'hui il s'agit de choisir entre les temps,
où déposer mes mots,
lequel portera la plaie,
lequel portera la promesse...

c'est simple :
 - la chaire de la folie est le sac du passé où j'enterre les pensées souillés par la souffrance, la peur derrière son masque mondain, le puits où quand j'ai compris leurs leçons, je jette les pierres trop lourdes pour poursuivre mon chemin.

 - les tables de mutations c'est la promesse, le rêve d'harmonie, le réveil de l'équilibre, un futur à imaginer, livré en kit par toutes les sources passées votre expérience de la vie y compris, il ne reste plus qu'à assembler du bout du doigt les rouages à l'intérieur.

 - Le présent c'est le siège de la conscience, là où j'ouvre toutes les portes autour de moi pour laisser circuler le vent, avec lui le pollen, là où j'use les murs de mon regard, puis quand ils ont mon attention, fait se refléter mes rêves sur eux, pour faire naître en eux, l'envie de changer de forme. Là où je structure ma pensée pour rouvrir, peu à peu, le champ des possibles. Là où s'articulent les temps pour donner corps au continuum.

 Le flux rss de l'information chargé de stimuler votre curiosité.

Quant à la réponse à la question du titre elle est dans la conviction, un mot moins galvaudé que la foi, pour dire qu'ici le propos sera d'apprendre à se diriger de façon autonome, pouvoir évoluer loin du matraquage idéologique de la société de consommation.

 Le blog triphasé est désormais ouvert.

Bienvenue à toutes et tous.


mardi 10 juillet 2012

La clenche d'une des portes du champ du possible.


1- Définitions Une source triphasée est un ensemble de trois sources telles que : e1 = E sin(wt) e2 = E sin(wt-2pi/3) e3 = E sin(wt+2pi/3) tri L'ensemble (e1, e2, e3) s'appelle " système triphasé équilibré direct ". " Équilibré " signifie que les amplitudes sont rigoureusement identiques et les déphasages entre les signaux sont de 2pi/3. " Direct " indique l'ordre de succession des phases. Le système est inverse si : e1 = E sin(wt) e2 = E sin(wt+2pi/3) e3 = E sin(wt-2pi/3) 2- Intérêt du triphasé Intérêt en distribution d'énergie électrique intérêt Soient trois générateurs e1,e2, e3 et trois impédances identiques à alimenter. Comparons en monophasé et en triphasé les quantités de cuivre nécessaires à la construction des lignes. Les courants I1, I2, I3 ont même module I. Soit une densité de courant sigma. Soit L la distance entre les récepteurs et les sources. En monophasé il faut un volume de cuivre = 3.2.L.I/sigma En triphasé tout se passe comme si les trois fils entre N et N' étaient accolés en un seul conducteur. Il circule alors dans ce conducteur N, N' un courant In = I1+I2+I3 = 0. Donc si les trois sources sont reliées en un même point N et les récepteurs en un même point N' la liaison N, N' devient inutile. Seuls les conducteurs de phase sont nécessaire en triphasé. Il faut donc en triphasé un volume de cuivre = 3.L.I/sigma Conclusion en triphasé équilibré (mêmes impédances Z) il faut deux fois moins de cuivre pour construire la ligne. Dans la pratique en distribution les charges ne sont pas tout à fait équilibrées et la connexion de neutre N, N' doit être conservée. Mais on utilise un fil de même section que pour les phases. L'économie sur la quantité de cuivre est alors de 30%. Il en résulte une réduction des contraintes sur les pylônes. Intérêt du triphasé pour le redressement Exemple d'un redressement triphasé à diodes : diodes Formes d'ondes : Le potentiel du point A est égal à la tension simple la plus positive. Le potentiel du point B est égal à la tension simple la plus négative. La tension de sortie redressée v = van-vbn courbes L'ondulation en sortie est très faible par rapport à ce que produit un pont redresseur monophasé. L'inductance de lissage à prévoir dans la charge pour que le courant I0 soit faiblement ondulé est donc nettement plus économique en triphasé. Intérêt pour les machines à induction Considérons un ensemble de trois bobines coplanaires et dont les axes concourent en un même point O. Ces axes forment entre eux des angles de 120°. Chaque bobine est alimentée par une tension d'un système triphasé équilibré. Étudions la résultante Br des inductions crées par les trois bobines au centre 0. machines Chaque bobine produit sur son axe une induction d'amplitude : b1 = Bm cos wt b2 = Bm cos(wt-2pi/3) b3 = Bm cos(wt+2pi/3) Soient Bx et By les composantes de Br sur Ox et sur Oy : verticalBxvertical = Bmracine3/2 cos(wt-2pi/3) -Bmracine3/2 cos(wt+2pi/3) verticalBxvertical = Bmracine3/2 [- ½ coswt + racine3/2 sinwt + ½ coswt + racine3/2 sinwt] verticalBxvertical = (3Bm/2) sinwt verticalByvertical = Bm coswt - Bm/2 cos(wt-2p/3) - Bm/2 cos(wt+2p/3) verticalByvertical = Bm [coswt + 1/2 coswt - racine3/2 sinwt + 1/2 coswt + racine3/2 sinwt] verticalByvertical = (3Bm/2) coswt On en déduit que le vecteur Br est de module constant 3Bm/2 et que teta = -wt. Donc le vecteur Br tourne à w. Si l'alimentation est un système triphasé inverse, le sens de rotation du vecteur Br est inversé. Les machines tournantes triphasées utilisent cette disposition de trois bobines pour entraîner en rotation un arbre lié à un aimant (machine synchrone) ou à une pièce conductrice (machine asynchrone). Intérêt pour les transformateurs transformateur Le volume de fer alloué aux jambes latérales est égal à celui de la jambe centrale. En triphasé équilibré : transformateur Sur chaque colonne on dispose un enroulement primaire de N1 spires et un enroulement secondaire de N2 spires. Les sources e1, e2, e3 sont appliquées sur chaque enroulement primaire. Chaque colonne est le siège d'une induction b1, b2, b3. b1 = Bm cos wt b2 = Bm cos(wt-2pi/3) b3 = Bm cos(wt+2pi/3) La somme de ces inductions est nulle à tout instant. Il n'y a donc pas besoin de jambe latérale. Il suffit de la moitié du volume de fer nécessaire à la fabrication d'un transformateur monophasé de même puissance.